LA C.O.


La course d’orientation est une activité sportive de navigation avec carte et boussole qui se déroule en général dans la forêt. La forme traditionnelle est une course à pied du type cross-country ; d’autres formes de course d’orientation sont nées au fil des années (VTT, ski de fond, etc.).




Historique

La course d’orientation (en anglais : orienteering) trouve son origine en Scandinavie au XIXe siècle en tant qu’exercice militaire. Sous forme de compétition civile, elle apparaît en Norvège en 1897. L’activité gagne en popularité avec l’apparition de boussoles plus fiables à partir de 1930. Elle devient un phénomène international dans les années 1960 parallèlement au développement des activités de plein-air et des prises de conscience environnementales.
En 2004, 63 différentes fédérations nationales, de tous les continents, adhèrent à la fédération internationale, l’International Orienteering Federation (IOF). La course d'orientation est reconnue sport olympique depuis 1977. Des championnats du monde sont organisés chaque année et la course d’orientation fait partie des Jeux mondiaux. Le programme des championnats du monde comprend quatre compétitions, pour hommes et femmes : sprint, moyenne distance, longue distance et relais. En compétition, au début des années 2000, le sport est dominé par les pays nordiques et la Suisse (Simone Niggli-Luder), même si les Français sont présents notamment en moyenne distance où Thierry Georgiou est champion du monde en 2003200420052007 et 2008.
En 2005, la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO) recense plus de 200 clubs


La carte




La codification d’une carte est précise (détail, couleurs,…) et identique pour toute les cartes.
L’essentiel pour réussir une course est d’abord de savoir lire cette carte et de s’en servir le mieux possible.
Il est donc indispensable de connaître les légendes et de savoir analyser la carte. Il faut réussir à imaginer, seulement à partir de la lecture de la carte (relief, éléments de terrain…), le terrain que l’on va rencontrer et cela le plus fidèlement possible.
Sur une carte de Course d'Orientation, on trouve des informations de nature différente : la planimétrie, l'hydrographie, le relief, la végétation.
Planimétrie: (Noir)
- éléments rapportés ou construits par l'homme : chemin, route, construction, clôture, mur, ligne électrique, banc, objet particulier,...
- éléments rocheux : rocher, falaise, pierrier,...
Hydrographie (Bleu)
- lac, étang, marais, rivière, ruisseau, captage, source,...
Relief Bistre (marron)
- courbes de niveau maîtresse, secondaire, colline, butte, fossé, talus, ravin, trou, dépression,...
Végétation (Blanc - Jaune - Vert 1 - Vert 2 - Vert 3)
- selon sa pénétrabilité, la forêt est représentée du blanc (forêt où l'on court aisément) au vert plus ou moins foncé (vert foncé : forêt quasi impénétrable)
- les parties non boisées sont de couleur jaune. On distingue les cultures et les friches, dont les clairières.
Voici maintenant un descriptif des principaux éléments que l’on retrouve dans les légendes des cartes d’orientation :
L’échelle:
Les cartes de course d'orientation ont une échelle variant du 1/2000ème au 1/20 000ème ; autrement dit 1 cm sur la carte représente de 20 à 200 m sur le terrain.
-Pour l'initiation on utilise des cartes d'échelle allant du 1/2000ème (1 cm sur la carte représente 20 m sur le terrain) au 1/5000è (1 cm sur la carte représente 50 m sur le terrain).
-Pour la compétition individuelle, les cartes sont le plus souvent au 1/10000ème et parfois (pour les circuits les plus longs) au 1/15000ème.
-Pour les raids d’orientation, les cartes sont au 1/20000ème.
L’équidistance:
c'est la différence d'altitude entre 2 courbes de niveau. Elle est comprise entre 2,50 m et 10 m selon la carte.


Les postes de contrôle

Les postes de contrôle sont établis près d’éléments visibles et expliqués séparément sur la carte ou sur une liste de définitions de postes normalisée.
Les postes sont signalés par une balise rouge/orange et blanche. Le concurrent atteste de son passage aux postes de contrôle soit en poinçonnant la case concernée d’une carte de contrôle soit, depuis la dernière décennie du XXe siècle, à l’aide d’un dispositif électronique.
Les dispositifs électroniques les plus répandus aujourd'hui sont fournis sous les marques Sportident et Emit. Ils se présentent sous la forme d'un doigt ou d'une plaquette électronique que le concurrent place, lors de son passage au poste, sur un boitier spécifique. Les dispositifs enregistrent le passage du coureur au poste ; ils permettent également, à l'aide d'un logiciel, de fournir les temps de passage au poste ainsi que le temps total de course.

L’absence de tout trajet pré-établi entre les postes de contrôle donne beaucoup de flexibilité dans l’organisation de la course. Chaque poste de contrôle, identifié par un numéro unique, peut servir aux courses de différentes catégories de concurrents, chacune de ces courses ayant son degré de difficulté et sa longueur propres.
Sur la carte, les postes de contrôles sont repérés par des cercles roses numérotés et reliés entre eux. Sur le terrain, les cercles correspondent aux balises. Les numéros de la séquence notés sur la carte ne coïncident pas avec les numéros des postes de contrôle marqués sur la balise ; la liste des définitions fournit la correspondances.



Matériels

Le doigt électronique :  
Le doigt électronique ou doigt Sportident est le système de validation officiel utilisé en France, il contient une puce qui enregistre le temps de passage au poste lorsque on l'introduit dans le boitier électronique situé au dessus de la balise. L'opération ne dure qu'une fraction de seconde. Le doigt électronique est nominatif : un numéro de "puce" est attribué à chaque coureur, reporté sur sa licence - si licencié - ou attribué à la journée.



La boussole : 
Elle permet d'orienter avec précision la carte et de faire des azimuts pour couper à travers la forêt et pour garder une direction. Elle peut se mettre au poignet ou au pouce




La tenue :  

La tenue et surtout le pantalon est fabriquée en nylon pour atténuer les blessures occasionnées par les branches, les ronces, les orties et les buissons piquants. Le port de guêtres renforce cette protection et permet aussi de diminuer le risque d'attraper des tiques.


                      




Comment pratiquer ?

La pratique se fait par l'intermédiaire d'un club gràce à une licence ou sous la forme d'une pratique sans contrainte sur des sites permanents "Les Espaces Sports d'Orientation".
Pour plus de renseignements, adressez-vous à la FFCO (e-mail : ffcorientation@wanadoo.fr) pour recevoir par courrier une documentation complète ou visitez le site de la FFCO http://www.ffco.asso.fr/

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